Informations générales
- Altitude : 443 m
- Habitants : 870
- Site web de la commune : www.st-ursanne.ch
Culture, visites
- Bourg dont le noyau pré-urbain date du XIIe siècle, Saint-Ursanne se trouve au fond d’une vallée profonde, à l’extrémité du méandre du Doubs qui fait une courte incursion en territoire helvétique. D’un côté, le promontoire du Clos du Doubs, de l’autre le massif des Rangiers.
- La ville, entourée de murailles, tire son nom d’un ermite, Ursicinus, dont le culte est attesté depuis le VIIe siècle.
- Le monastère bénédictin devient un chapitre de chanoines entre la fin du XI e et le début du XIIe siècle.
- L’Evangéliaire de Saint-Ursanne, manuscrit du IXe siècle, est le plus vieux document du Fonds ancien de la Bibliothèque cantonale à Porrentruy.
La vieille ville
- Lorsqu'on arrive de l’autoroute ou du col de la Croix, on voit un amas de maisons, des toits aux vieilles tuiles et la tour de la Collégiale. De pittoresques ruelles débouchent sur la rue du 23- Juin, entre la Porte Saint-Pierre (reconstruite au XIVe siècle) et la Porte Saint-Paul (XIIIe siècle).
- A la Porte Saint-Pierre, l’écusson avec un ourson, emblème de la ville, qui tient une crosse, symbole de la puissance souveraine des princes-évêques.
- La Porte Saint-Jean (reconstruite au XVIIe siècle) s’ouvre sur le pont du même nom (XVIIIe siècle), au milieu duquel se dresse une copie de la statue de saint Jean Népomucène, patron des ponts et des naufragés (l’original se trouve au Musée lapidaire accessible par le cloître de la Collégiale).
- L’Hôtel de ville (XVe siècle) est une halle de marché à deux travées et voûtes d’ogives.
- La Maison Béchaux, construite après l’incendie de 1558, ancienne résidence d’un chanoine, avec sa tour d’escaliers polygonale, a été habitée par la famille de Staal.
- La Maison des œuvres (XVe -XVIe siècle) avec un oriel gothique tardif et un lavoir dans la cour.
- Ancienne Maison de la Dîme (1565) avec sa tourelle d’escaliers saillante.
- Fontaine du Mai (XVIe siècle) de Pierrat Monnin.
- Vitraux de Jean- François Comment à la chapelle du home des personnes âgées.
- Tour de ville en calèche (tél. 032461 37 16).
La Collégiale
La Collégiale, initialement réservée aux chanoines, est un monument de transition entre le roman et le gothique ; elle date du XIIe siècle. Des transformations et des aménagements ont été faits dès le XVe siècle. L’intérieur est «habillé» d’un décor baroque, comme la crypte romane (XIIe siècle).
- Sous le maître-autel, œuvre de Georges Balds, se trouve le sarcophage de saint Ursanne.
- Les sculptures du chœur (saint Pierre et saint Paul, baldaquin, boiseries) sont de Frédéric-Joseph Fueg (1768).
- L’apothéose de Saint-Ursanne , de Franz-Anton Simon (1768) représente la ville de Saint-Ursanne au XVIIIe siècle.
- Le haut des stalles et la chaire (1707) de Hugues-Jean Monnot, sculpteur à Porrentruy, forment un ensemble remarquable, surtout si on les rapporte à l’orgue (1776), de Jean-Jacques Besançon, facteur à Saint-Ursanne.
- Le portail sud, restauré, est un chef-d’œuvre roman d’inspiration rhénane (Bâle et Fribourg en Brisgau).
- Sous une frise animalière peinte, faite de griffons et d’un lynx, une voussure est décorée par des perles, ruban, dents d’engrenage, dent de loup, feuilles tournantes, damiers et arcatures.
- Le tympan, comme à la Galluspforte de Bâle, rassemble la composition autour d’un Christ porteur du Livre.
- De chaque côté, saint Pierre et saint Paul assistés de leur ange, saint Ursanne, à genoux, adorent le Christ sauveur.
- La «Vierge de Saint-Ursanne», sur un fond de rayons déployés, soutient l’Enfant bénissant.
- Les chapiteaux allégoriques représentent des scènes de fabliaux germaniques repris en partie de Marie de France : Le loup allant à l’école chez un moine, Raimondin et Mélusine.
- Le chapiteau, dit des «Aigles», évoque le psaume 103.5: l’aigle se sentant vieillir a la faculté de retrouver sa jeunesse en volant près du Soleil (Dieu), puis en se plongeant dans la fontaine (baptême).
- Les autres chapiteaux évoquent la victoire apocalyptique sur la «Bête».
Le cloître, de la fin du XIVe siècle, à arcades ogivales, baies géminées et remplages, abrite des expositions temporaires à la belle saison. C’est là que se trouve le Musée lapidaire avec ses 42 sarcophages monolithiques (VIIe - IXe siècle), l’ensemble le plus important de Suisse.
Visite de la ville
- Arriver de préférence par la rive gauche du Doubs pour le coup d’œil.
- Passer le pont et la Porte Saint-Jean, remonter la rue du 3-Février jusqu'au croisement de celle du 23-Juin.
- De la fontaine du Mai, on découvre l’essentiel, quasiment d’un seul regard.
- De gauche à droite, l’Hôtel de ville, la Porte Saint-Paul, la Collégiale (accéder par le portail ouest), l’entrée du Cloître, la Maison des œuvres et sa logette, la Maison Béchaux.
- Au nord-est et en arrière- plan, l’éperon rocheux supportant les vestiges du château, une tour et une partie de rempart.
- Sortir par la Porte Saint-Paul, tourner à droite, franchir le portail et monter à l’ermitage.
- A partir de là, il est possible d’atteindre les ruines du château en suivant le chemin au pied de la paroi rocheuse. Grotte aménagée pour le pique-nique et point de vue.
- En continuant par le Sentier des sculptures, on rejoint la route de la gare.
- De retour en ville, par la Porte Saint-Paul ou par le chemin du château (dangereux, donc réservé aux sportifs !), longer la rue du 23-Juin jusqu'à la Porte Saint-Pierre, puis par une ruelle, la rue de l’Hôpital et la rue Basse, retour au point de départ.
En dehors des murs
- En dehors des murs 180 marches donnent accès à l’ermitage (XVIIe siècle), une grotte aménagée et dédiée à saint Ursanne.
- Ruines du château-fort, résidence d’une famille noble du XIIIe et XIVe siècle, puis des baillis du Prince-évêque.
- Une ancienne usine à chaux désaffectée abrite des expositions, des spectacles et des concerts.
- Le Sentier didactique des sculpteurs avec des grottes, une belle flore et un point de vue superbe sur la ville.
- Chutes du Doubs, construites avec des matériaux du château (petite plage, plongeoir).
- 4 km à l’ouest de Saint-Ursanne, chutes de Bellefontaine (plus de 10 m.).
- La Roche aux brochets pour la pêche et la baignade.
- Spécialité gastronomique locale: la truite du Doubs.
- Course internationale de côte Saint-Ursanne – Les Rangiers, en août.
- Visite de la ville (des parkings existent aux trois entrées de la vieille ville).
Sport
- Parcours Vita (La Perrière).
- Promenades à cheval.
- Canoëkayak. Parapente.
- Pêche (possibilité de prendre un permis (tél. 032 461 36 66).
Restauration, hôtellerie
- Auberge Le Chandelier
- Auberge du Jura
- L'Ours
- La Cigogne
- La Couronne
- La Demi-Lune**
- Le Boeuf**
- Les Deux-Clefs
- Restaurant de Tariche, Label Q
Note : = ce sigle certifie que le restaurant qui le possède est membre de la Charte de Qualité de la Saint-Martin.